Sites amis : LinuxGraphic .::. QuebecOS .::. Jeudis du Libre (BE) .::. Rencontres Mondiales du Logiciel Libre
Bienvenue sur Logiciel Libre . Net, première ressource francophone sur l'économie du Libre.
Que cherchez-vous ?     ::     Imprimer  ::  Contact  ::  A propos de...  ::  Accueil
 




Les controverses de LogicielLibre.Net

Régulièrement, LogicielLibre.Net lance un sujet polémique et vous propose d'alimenter le débat. Ces controverses pourront donner lieu a des articles de synthèse.


[09-04-2004] Pour ou contre l'obligation d'usage de logiciels libres dans les administrations

Forcer l'usage de logiciels libres dans les administrations par des propositions de lois, décrets et ordonnances est une voie défendue par des militants de la communauté du logiciel libre ainsi que par des hommes politiques (voir par exemple la Proposition de loi relative à l'utilisation de logiciels libres dans les administrations fédérales déposée au Sénat le 9 avril 2003 par le sénateur belge Jean-François Istasse). Ces mesures suscitent pas mal d'interrogations : sont-elles introduites auprès des organes compétents ? ne sont-elles pas discriminatoires ? ne confond-t-on pas les objectifs et les moyens ? ne faut-il pas mieux laisser le marché décider ? Et vous ? Pour ou contre l'obligation d'utilisation des logiciels libres dans les administrations ?


1. "La question est autre"
     par adulau (09-04-2004 à 17:01)

La question n'est pas l'obligation mais de fournir une chance équitable au logiciel libre vs le logiciel propriétaire. Simplement (p.ex), si les appels d'offre publique étaient avec des descriptions sur les fonctionnalités et non les produits comme trop souvent. Cela pourrait déjà éviter une majorité des problèmes...

Ainsi qu'éviter de créer des législations néfastes pour le logiciel libre (EUCD,...)

Il ne faut pas imposer mais rendre le terrain de "jeu" entre logiciel propriétaire et logiciel libre plus équitable.

2. "Conservation à long terme"
     par Ancalagon (13-04-2004 à 08:24)

Je trouve que la question est bien posée, car elle parle de l'utilisation des logiciels libres de manière courante. Je veux simplement faire remarqué un point. La pérénité d'un Etat se base en partie sur un conservation de son histoire (documents,...) si dans x années il devient impossible de lire certains documents, car le format de ceux ci n'est plus lisible et les spécifications technique de leur format inconnues/perdues/disparues, que ce passera t'il? Il ne faut pas croire que je ne vise que la suite Microsoft Office, cela inclus aussi les bases de données propriètaires, les autres suites bureautiques et tous les formats de données fermés. Quid de la disparition d'un fournisseur d'un programme?
Je crois que l'administration doit être en mesure de controler totalement son parc de logiciels afin de s'assurer une conservation maximum de ses données.
Mon avis ne cible qu'un point de la question.

3. "Appel d'offre"
     par Nicolas (14-04-2004 à 14:07)

Je suis un peu de l'avis d'adulau. Il faut surtout promouvoir les appels d'offres des logiciels libres! Le problème c'est que les solutions propriétaires sont souvent beaucoup mieux représentées commerciallement...
Je ne pense pas que l'obligation pur et simple soit une bonne idée, cela risque de bloqué les gens dans un premier temps, alors qu'une étude comparative précise des diverses solutions peuvent servir très facilement à convaincre le pourquoi du choix qui a été fait.

Pour ce qui est de la pérénité des donnée dans le temps, c'est vraix que la solution libre pourrait permettre d'accéder à des documents plus anciens, mais comment? En développant un nouveau soft juste pour cela? ou en récupérant un soft lisant ce format? Je crois que la première solution n'est pas vraiment rentable (sauf si le volume de document est vraiment très important), quand à la deuxième solution, elle ne diffère pas tellement de ce qu'offre les logiciel propriétaire (rien n'empêche de garder une vielle version du logiciel qqpart...).

Bref, je pense qu'il faut juste permettre au logiciel libre de se faire une place sur le marché et laissé les chose évoluer.

4. "Un principe essentiel"
     par Christian GEORG (19-04-2004 à 16:10)

De plus en plus de services de l'Administration seront rendus via le Web pour plus d'efficacité bien sûr mais surtout pour des raisons d'économie(les licenses Microsoft sont très chères à l'échelle nationale, quoi qu'on dise ). Partant de ce principe on imagine mal l'Etat imposer au contribuable l'achat d'un système et d'applications propriétaires qui vont à l'encontre de sa propre démarche afin d'accéder à ses services.
Les grands fabricants de logiciels propriétaires avec des formats fermés ont un seul but : vendre et revendre au maximum.
Les logiciels libres ont eux pour vocation de bien fonctionner , d'être accessibles à tous et de garantir la perénnité des données.
L'internet a été conçu dans cet esprit à ses débuts et certains voudraient le récuperer à d'autres fins plus mercantiles dans lesquelles l'internaute n'aura plus grand chose à dire mais souvent à payer.
Lisez l'excellent ouvrage de Jacques Vallée (Au coeur d'Internet) et ouvrez les yeux..

5. "le libre "obligatoire" : mais ou va-t-on ?"
     par Gerald (30-06-2004 à 08:06)

Dans l'esprit open source, la seule obligation est de fournir le code source afin que tout le monde en beneficie ! Obliger les gens a utiliser des LL est un nonsens.
Le mieux est d'inciter les jeunes a utiliser des LL (a l'ecole par exemple) en leur montrant les avantages que cela apporte :)

6. "laissons nous le temps"
     par Tux Territorial (12-07-2004 à 12:49)

Fonctionnaire dans une collectivité territoriale, et récemment converti à la religion de l'open-source à titre personnel je m'intéresse au développement de l'utilisation des logiciels libres dans l'administration et j'ai pu constater les avancées en ce domaine surtout dans l'administration hospitalière et l'Education Nationale.
Il me paraît indispensable que l'administration se place au rang des premiers incitateurs à l'utilisation du libre pour plusieurs raisons :
- en premier lieu elle doit être un espace de diffusion de l'utilisation des logiciels libres , servir de lieu d'expérimentation à grande échelle ( 4,5 millions de fonctionnaires ou assimilés en France que l'on trouve dans toutes les couches de la population) et de vitrine des solutions innovantes
- ensuite elle a suffisamment de poids économique par le biais de la commande publique pour inciter le secteur concurrentiel, voire les développeurs publics de logiciels, à infléchir leur gammes de produits vers l'édition de logiciels libres
- la pérennité dans le temps des formats de fichier et l'appétit modéré de puissance matérielle des logiciels libres me semblent également militer pour leur utilisation dans l'administration qui aime bien ses habitudes ancestrales et limiter ses réinvestissements en équipements informatiques :-)
- la multiplicité des solutions libres disponibles (et dont j'espère qu'elles seront encore plus nombreuses dans les prochaines années) permet une saine concurrence entre les éditeurs et évite la soumission à une société quasi-monopolistique qui dicte sa loi commerciale au monde entier de plus en plus informatisé
- la communauté du libre ne pourrait que s'enrichir des expériences et des apports techniques des informaticiens de la sphère publique confronté à l'utilisation de ces nouveaux logiciels
Je suis cependant conscient des limites actuelles de l'utilisation des logiciels libres, tant en général que dans le cas précis de l'administration : l'absence de totale compatibilité entre les différentes solutions du marché, l'absence actuelle de compétences suffisantes tant internes qu'externes pour le suivi et la maintenance, la frilosité des décideurs publics de basculer vers un monde inconnu et sans recul historique et l'absence de logiciels métiers développés sous système libre freinent encore l'entrée de l'open-source dans nos bonnes vieilles institutions publiques.
Comme l'on nous rabat les oreilles de l'expérimentation des politiques publiques, ne pourrions nous pas faire un appel à projet qui réunirait un service d'Etat, un hopital, un établissement scolaire, une collectivité locale et une ou plusieurs sociétés du secteur marchand pour mettre sur pied une expérience dans ce domaine ?
J'ai lu quelque part que le gouvernement péruvien avait fait voter une loi cadre sur l'utilisation des logiciels libres dans l'administration du pays, ne pourrions-nous pas nous inspirer de ce type d'initiative pour fixer une période d'expérimentation dans notre propre administration avant d'évaluer l'intérêt de l'utilisation du libre et d'en décider l'application ou d'y renoncer ?

7. "le service public partage les memes valeurs que le libre"
     par francois (03-11-2004 à 22:13)

Forcer l'usage, c'est sortir des valeurs partagés par le service public et le logiciel libre: l'accessibilité, le droit à ne pas être exclu, le patrimoine public.
C'est a nous de convaincre que la defense du service public et la promotion du logiciel libre, c'est le même combat.

8. "Gratuité pour le client final nous..."
     par Yves Mulleneers (22-05-2006 à 19:15)

Lorsque je cherchait de l'empois, certaine firmes imposaient un format de document Word. Ne possédant pas le Word, j'ai du faire appel à un amis très proche. Je souhaiterais que cette exigence soit classée comme discrimination à l'embauche. En effet, je ne voit là que la volonté d'exclure selon l'appartenance à la communauté du Libre. Or, je peut développer n'importe quelle opinion.


[Postez un message dans ce fil]


[Retour aux derniers fils]


 

AUTRES RUBRIQUES D'INTERET

Lisez les news de LogicielLibre.Net

 

DERNIERS COMMENTAIRES

[19-04-2004] "Un principe essentiel".

[14-04-2004] "Appel d'offre".

[19-06-2007] "favorable".

[22-05-2006] "Gratuité pour le client final nous...".

[] "".

[] "".


© Robert Viseur @ Ecocentric.be (2003-2024)